monteusepellicule cinéma 35mm Aude Richelet Monteuse  
 

 

 

 

Biographie

Parcours bts audiovisuel pellicule film Aude Richelet Monteuse Cinéma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© site réalisé par aude richelet déc 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ciseaux du monteur

 

Aude Richelet, chef monteuse depuis 26 ans : "je ne me lasse toujours pas"!

 

 

Moi qui croyais évoluer vers la réalisation assez vite, je n'arrive pas à me décoller du montage...

 

Le montage qu'est-ce que c'est?

Le montage est la seconde écriture du film, elle donne une esthétique et du sens à un projet audiovisuel. Avec un sens de l'écoute non dénué d'esprit critique, le monteur exerce son art dans l'ombre du réalisateur. Le montage audiovisuel permet d'exercer un métier artistique ou créatif et faire un travail de précision tout en concevant et utilisant les technologies modernes. Le métier et la nature du travail se résume à donner vie au film. Principal collaborateur du réalisateur après le tournage, il participe à la deuxième écriture d'une production audiovisuelle. Ensemble, ils opèrent des rapprochements de plans, font des choix, pour donner à une oeuvre sa cohérence, son rythme et de l'élan. Un métier créatif, plus encore en documentaire qu'en fiction, puisqu'il s'agit de sélectionner les prises. Le monteur commence par mettre les rushes (scènes coupées) dans l'ordre chronologique et sélectionne les prises les meilleures. Ensuite, il cherche sur quelle image faire débuter et arrêter le plan, il ou elle fixe la durée des séquences, en change l'ordre, crée le bon raccord... Il cale les sons sur les images. Enfin, il pose les dialogues (enregistrés lors du tournage) sur les images, en réglant leur niveau sonore selon la scène. Il peut aussi, lorsqu'il assure lui-même le montage-son, ajouter des ambiances sonores pour enrichir le son. Garant de la fidélité au projet initial, il garde un oeil sur le mixage et les trucages ou effets spéciaux. Les conditions de travail à l'ère du numérique sont très bonnes. La pellicule a cédé la place aux images stockées sur le disque dur d'un ordinateur et le travail a gagné en rapidité. Face à son écran, grâce à des logiciels de montage numérique, le monteur insère et coupe des plans, sur le même principe que le traitement de texte. Le montage est une activité sédentaire. Le monteur passe des journées entières dans des salles obscures, face à plusieurs écrans d'ordinateur, quelquefois tard dans la nuit. Souvent, il doit tenir des délais très courts surtout quand il travaille pour la télévision. Il se situe aux côtés du réalisateur ou du journaliste. Le monteur est souvent un intermittent du spectacle, engagé par un contrat à durée déterminée qui correspond à la durée du montage. Le secteur audiovisuel connaît depuis 10 ans un dynamisme sans précédent avec le développement du satellite et du câble. Mais il suscite beaucoup de vocations : environ 2 700 chefs monteurs en 2007 contre 2 000 en 1998. Les monteurs travaillent en moyenne plus de 100 jours par an. Les professionnels les plus confirmés appartiennent à un réseau et ont une activité régulière. D'autres ont plus de mal à percer... C'est la télévision qui offre le plus d'opportunités. Les films d'entreprise constituent également un bon créneau. Des sociétés prestataires de services s'adressent alors à des intermittents avec des temps de montage très serrés. Ces derniers sont amenés à assurer eux-mêmes le montage son. Quant au cinéma, très convoité, il est plus difficile d'en vivre. L'activité de monteur au cinéma est très réglementée : il faut posséder la carte professionnelle du Centre national du cinéma (CNC), accordée aux professionnels qui ont effectué un stage de 3 mois dans un labo cinématographique ainsi que 3 stages de montage dans 3 longs-métrages français (seulement 2 pour les diplômés de la FEMIS et de Louis Lumière). La rémunération minimum de monteuse confirmée est de 250 euros par jour minimum. Le salaire moyen avoisine les 1300 euros brut par semaine pour les débutants. Les compétences, savoir être attentif et diplomate...

 

Nomination Emmy Award 2016, Catégorie "News & Documentary"

Le monteur est un professionnel de l'ombre qui accompagne, sans la trahir, l'oeuvre d'un réalisateur, et qui traduit ses désirs par une deuxième écriture.

La monteuse doit faire preuve de minutie, de capacité de concentration et de mémoire visuelle, sans oublier les compétences techniques, indispensables pour maîtriser les possibilités offertes par les logiciels de montage.

Le monteur est aussi un artiste notamment lorsqu'il innove et crée de beaux univers. Mais ce sont surtout les qualités artistiques qui permettent à ce professionnel de donner sa cohérence et son rythme à une oeuvre. Il faut savoir défendre un avis. Le montage est le résultat d'un dialogue, d'une émulation, d’une confrontation entre deux personnes autour d'un film à faire d'où la nécessité d'argumenter pour faire valoir son point de vue. L’accès au métier se fait par les grandes écoles de cinéma publiques, elles sont accessibles après un bac + 2 et sont très sélectives. Le montage allie maîtrise de la technique et sens du langage cinématographique. Des qualités qui se développent dans des formations alliant travaux pratiques et culture de l'image. Niveau bac + 2, le BTS audiovisuel, métiers de l'audiovisuel, option montage et postproduction. L'université Paris 3 et Paris 8, proposaient des Licences Cinéma, l'École nationale supérieure des métiers de l'image, la FEMIS propose des formations continues de haut niveau, sur le montage et le récit autour de la fiction et du documentaire. Le Centre national de la cinématographie, le CNC, les Monteurs associés, le Syndicat national des techniciens de la production cinématographique et de la télévision sont de bons interlocuteurs. Le montage tient d'une histoire de couple professionnel. "J'aime travailler avec des réalisateurs. Ils sont pleins d'énergie et surtout de rêve, tout en étant en demande de mon savoir-faire et de mes idées. À moi d'épouser leur désir et de m'en faire l'interprète, sans le trahir, mais sans perdre non plus mon esprit critique. Chaque film est un objet singulier, une création. Et si, au visionnage, je retrouve l'émotion que j'ai éprouvée en visionnant les rushes, je me dis que j'ai bien rempli ma mission de chef monteuse."